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Fantastic french 8

Je ne rentrais pas dans les détails avec Misha qui se moqua de moi en me disant que ça n’était pas la sonnerie de Supranatural et je lui répondis que j’étais une bonne fan, mais pas forcément exclusive... Alors on se mit à parler série TV, je lui citais celles que j’aimais bien et quelque fois ce fut difficile parce que les titres ne correspondaient pas toujours ; et puis, on remonta dans le temps et il se mit à rire des premières séries que j’avais vues et de mes goûts. Beaucoup de science-fiction et de fantastique. En un rien de temps, on arriva à l’hôtel et j’étais vraiment détendue. Il m’accompagna à la réception et se débrouilla de tout, ce qui me soulagea beaucoup et puis on nous fit monter dans nos chambres. Comme il vit que j’étais embêtée, il donna un pourboire au garçon qui avait amené ma valise, j’avais oublié de retirer des livres sterling.
Misha me donna le numéro de sa chambre et il me laissa une petite heure pour me préparer avant d’aller manger au restaurant. Je hochais la tête en découvrant la chambre. J’avais été distraite sur le trajet, stressée en arrivant à l’accueil, épuisée de toutes les émotions et je me rendais compte seulement maintenant que mes bagages devaient vraiment faire tâche dans un hôtel aussi luxueux. Je pris des photos de toutes les pièces, le lit immense dans la chambre à part, le petit salon avec le canapé et la tv escamotée dans un joli meuble, l’immense salle de bain, la vue sur la ville, tout était magnifique. Je commençais à me dire que je n’étais pas tout à fait dans le style, mais tant pis ! Même si je n’avais pas vraiment transpirée, je fonçais à la salle de bain pour prendre un bain relaxant avec un choix de sel et de toute sorte de choses dont je ne voyais pas très bien l’utilité. Je me glissais dans mes affaires pour l’interview de l’après-midi et qui faisaient suffisamment habillées pour un repas chic, je peaufinais le maquillage, négligé depuis longtemps, sans oublier une petite touche de parfum : je ne m’étais pas pomponnée comme ça depuis des lustres. Et évidemment, je m’empressais d’envoyer toutes les photos à mon cher mari pour lui faire regretter de ne pas être venu. Il se montra très fair play et me souhaita un bon séjour et que j’en profite bien, je lui répondis que c’était mon intention, sans entrer dans les détails.

Misha marqua un petit temps en venant me chercher, j’avais réussi mon ravalement de façade, et il nous emmena dans un restaurant non loin de l’hôtel. Je pris des plats connus, je n’aime pas prendre de risque culinaire, et je l’interrogeais sur ses journées, sur sa femme et ses enfants. C’était très bon et bien dosé, et la conversation de Misha était intéressante, il était très drôle aussi, simple, pas imbu de sa personne. Ensuite, il fallut retourner à l’hôtel, car une voiture devait nous chercher pour aller au studio. Je commençais à être sacrément nerveuse, même si la conversation m’avait rassurée sur mon niveau d’anglais. J’avais réfléchi à ce que je pourrais dire, aux questions qu’on pourrait me poser, au vocabulaire nécessaire, mais j’étais toujours complètement angoissée.

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