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Poèmes lus 2015
Ces petits riens qui font tout
Pour les autres, découvrez 26 poèmes et 26 tableaux dans une sorte d'odes aux petites choses qu'on fait et qui ont l'air de compter peu, mais qui comme le papillon, ou le colibri, ou ce que déclare Gandalf, sont certainement les actions les plus importantes...
Alors n'hésitez plus, commandez-le, frais port en plus pour ceux qui ne sont pas de la région agenaise...
Toujours disponibles
Voici mes petites oeuvres, 3 livres et deux jeux de cartes pour mémoriser les verbes irréguliers anglais !
Pour rappel :
- Dialogue et couleurs : ce sont des poèmes qui illustrent des tableaux.
- Des parents presque parfaits : ce sont des sketchs sur la parentalité et les enfants soit-disant sages.
- Les contes du temps plus loin : ce sont des histoires racontées par Grand-père lapin sur ce que deviennent les objets qu'on "oublie" dans la nature.
Si vous êtes tentés, laissez un message sur le mail de ce site ou sur le facebook :
https://www.facebook.com/MarcadetVal
Responsabilité
Je prends mes responsabilités
Mais elles sont à moi
Depuis ma naissance
Si je laisse mes responsabilités
Je perds ma voie
Ma connaissance
Responsabilité de ce que je crois
De ce que je vois
De ce que je reçois
De ce que j'envoie
Je choisis une bonne alimentation
Pour moi et mes proches
Je prends la responsabilité de ma santé
Je choisis ou non la télévision
Je mets dans ma poche
Les programmes de qualité
Je choisis le savoir avec augmentation
Un dictionnaire dans ma sacoche
Connaissances jamais arrêtées
Et si d'autres empruntent un autre chemin
C'est leur responsabilité
Pas la mienne
Juger serait bien vain
C'est leur liberté
Tout comme la mienne.
Petite fille
Me voilà au seuil
De ma moitié de vie
Ça y est, je suis grande !
Et pourtant, un mot, un regard,
Et je suis minuscule à nouveau
Si petite que mon avis compte peu
Si petite que mes proches ne me voient plus
Poussée, repoussée,
Le dos tourné sur le reste de leur journée,
A d'autres l'attention et les soutiens
Petite à nouveau
Au besoin
Je réapparais
Toujours au même endroit
Toujours fidèle, disponible, avec une solution
Là toujours
Avec ma vérité
Mon regard atypique
Nageant tout le temps à contre-courant
Mais nageant toujours
Encore
Dépouillement
Laisse tomber
Comme une feuille
Qui n'est plus alimentée
Tombe nonchalamment sur le seuil
Débarrasse-toi
Des craintes
Du sol au toit
Balaie ses empreintes
Comme l'automne
Qui brûle le paysage,
De feu détonne
Le vert si sage
Ferme-toi
Aux imprécations
Aux impositions
Sois toi
Ouvre ton coeur
Fonde tes valeurs
Pendant l'hiver
Vois et persévère
Souris de toutes tes dents
Propose ton énergie
Dans un nouvel élan de vie.
Boulets
Arriver à déjouer
Les stratégies
Soigneusement fabriquées
Pour expliquer l'inertie
Vouloir aller par là
Et rester ici
Vouloir changer pour ça
Et se maintenir au nid
Chercher dans son passé
Le crochet qui retient
Les peurs déguisées
La routine qui maintient
Je ferai demain
Pas le temps aujourd'hui
Je ne peux pas ce matin
A voir la semaine qui suit
Repousser la sortie
Décaler la tentative
Des boulets pour des pas petits
Tirer en arrière à la dérive
Et si le problème
Etait devant
Et si le problème
Etait ce qui attend
Vouloir un monde nouveau
Un monde plus beau
Et avoir peur qu'il naisse
Et avoir peur qu'il paraisse
Le piège de la facilité
Comment savoir ce que vous valez ?
Il faut un mètre étalon
Pour se jauger
Nous sommes tous doués pour quelque chose
Une aptitude en plus,
Que les autres n'ont pas.
Cela suffit-il cependant
A faire de nous des êtres à part ?
Lorsqu'une activité vous résiste,
C'est que vous n'êtes pas à la hauteur.
Une chose est à apprendre.
Lorsqu'une activité est facile,
Comment croire qu'elle est dure pour les autres ?
Cela suffit-il cependant
A faire de nous des êtres à part ?
Si les bibliothèques sont pleines
De chefs-d’œuvre anciens
D'écrits fabuleux
Qui vous ont fait rêver...
Comment prétendre renouveler ceci ?
Comment prétendre avoir votre place
Dans ces rayonnages ?
Cela suffit-il cependant
A faire de nous des êtres à part ?
Le vrai défi
N'est pas le regard des autres
Le vrai défi
Est notre propre étalonnage.
Que valons-nous vraiment
Pour nous-mêmes ?
Par nous-mêmes ?
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Tourbillon
Quand finit quelque chose
C'est un lâcher-prise
Plus besoin de serrer les dents
Plus besoin de regarder la montre
Plus besoin de penser à ne rien oublier
C'est fini.
Soudain le ciel s'éclaircit
Les nuages s'en vont
La charge disparait
On respire.
Ce qui reste alors,
Ce n'est que les bons sentiments
La douceur, la reconnaissance
La tendresse, le respect
Le bien-être,
Une sorte d'amour
Ce qui reste alors est
Un tourbillon
D'émotions
De fatigue
De relâchement
Qui s'exprime
En général
En tout cas chez moi
Par des pleurs.
Des pleurs merveilleux
Doux et positifs
Brillants comme des diamants
Réconfortants
Comme une rivière fraîche
Lorsqu'il fait chaud.
C'est un autre nettoyage,
Une place nette
Pour d'autres aventures,
D'autres rencontres
D'autre connaissances
D'autres découvertes.
C'est le temps
C'est le temps de grenouilles
Des silencieuses cigales
C'est le temps des feuilles qui bruissent
Appelant à couvert les insectes
C'est le temps du vent
Qui souffle sur les braises
Des nuages noirs de colère
Du ciel grondant "N'avez-vous rien compris !"
C'est le temps des premières gouttes
Qui tâtent le terrain pour ajuster le tir
C'est le temps des éclairs
Porteurs de lumière et de purification
C'est le temps des chants de gouttes
Jouant sur le sol à faire des bulles
Dans les petites rivières
C'est le temps du nettoyage
De la libération, de la régénération
C'est le temps du lâcher
Avant le recommencer
En mieux, sans doute...
Libération 3
Par un effet bizarre, les gens se mirent à nouveau à réfléchir et à trouver des solutions pour l'avenir immédiat. On avait poussé et poussé encore à l'autonomie, tant et si bien qu'on y était arrivé ! Privatiser, délocaliser, pousser aux auto-entreprises, privilégier les emplois à domicile, l'Etat avait poussé fort, à coup de subventions pour l'isolation, les nouveaux moyens de chauffage, les panneaux solaires. Finalement, ça avait marché et même au-delà de leurs prévisions.
Les habitants avaient développé de nouveaux réseaux de personnes ressources pour la nourriture, les réparations, les énergies renouvelables, jusqu'aux graines, aux animaux de compagnie, aux chantiers participatifs, aux coups de main contre apéro. Peu à peu, les médias étaient délaissés, dépassés, tout comme les ordinateurs, moteurs de recherches, inappropriés maintenant. Le rythme avait changé, et les faillites menaçaient.
Les grands groupes avaient beau payer à prix d'or de nouveaux stratèges pour avoir des idées innovantes qui suivent les goûts du marché, le marché lui-même, réel, était insaisissable pour les géants du virtuel. Même les téléphones étaient en voie d'extinction !!! On n'avait plus le temps de les consulter, on sentait les vibrations à l'utilisation, la chaleur aussi, on préférait s'amuser en vrai : pétanque, belote, scrabble, les jeux de société avaient le vent en poupe.
Des rassemblements spontanés avaient lieu sur des places à jour fixe, on venait, on ne venait pas, c'était simple. Peu à peu, les gens changeaient de rythme, faisaient des pique-niques, nettoyaient la nature à cette occasion. On ne comprenait plus les rivières et les mares sales, on ne comprenait plus les décharges et leurs dangers pour l'environnement. On construisit des usines, comme en Irlande, chargées de transformer le plastique en pétrole, d'autres qui récupéraient les fumées de combustion pour les stocker sous forme de gaz ou nourrir des algues. On se montra créatifs et ingénieux, et surtout pointilleux sur la discipline et le respect.
Avec ce type d'attitude, il était difficile de proposer de nouvelles choses à acheter, on préférait recycler, redécorer, créer soi-même. Toute une société, basée sur l'argent, la compétition, la concurrence, se désagrégeait par petits bouts. Les commerces essayèrent de vendre des objets neufs qui ressemblaient à l'ancien, mais ça fonctionnait très mal et très difficilement.
A force de hausses des prix et d'encouragement à l'autonomie, on avait nourri le bon loup, l'optimiste, celui qui essaie et vise plus haut, sans rabaisser les autres autour de lui. Celui qui ne se décourage pas, tente encore, améliore ou se contente de peu. L'Ulysse attaché à son mât avec de la cire d'abeille dans les oreilles, qui n'entend plus les sirènes et reprend les rênes de sa vie.
Libération 2
Au tout début, il n'y a eu presque aucune répercussion visible. Des offres plus alléchantes de la part des grandes enseignes, quelques magasins bio qui fermaient et une structure de drive qui s'est écroulée. Et puis à la longue, ça a été la fermeture d'un discount de taille moyenne. Sur le coup, ça a fait un petit choc, mais comme d'autres grandes enseignes démolissaient pour rebâtir plus grand : le système survivait.
Et puis, les grandes enseignes ont évidemment essayé de surfer sur la vague : ça a été la grande lessive, plus blanc que blanc. "Ayez confiance en nos produits, emballés en France, sans phosphate, sans colorant, sans plastique" : ils étaient prêts à promettre tout, y compris un savoir faire de plus de 150 ans pour les ressources renouvelables. Plus c'était gros, plus c'était sensé être convainquant. Le navire prenait eau de toute part.
Finalement les très grosses structures ont fait des offres de plus en plus alléchantes, jusqu'à fermer à leur tour. C'était du jamais vu, de grandes enseignes nationales avec pignon sur rue qui coulaient, alors que le quincailler du coin, le boucher, le boulanger marchaient bien mieux. Les gens redécouvraient la campagne, l'art de faire pousser des choses qu'on mange soi-même, qu'on peut cuisiner ou mettre en conserve. Le verre est redevenu à l'honneur, les casseroles en cuivre et en fer, toute une façon de vivre a fini par renaître de ses cendres.
Et puis les marchés se sont repeuplés insensiblement, les gens avaient besoin de se retrouver. On a aménagé les supermarchés désertés en halle, avec un coin jeu, avec des tables pour faire à la belote, au scrabble, à Carcassonne à ce qu'on voulait aussi longtemps qu'on voulait. Certains supermarchés modestes étaient réhabilités en centre pour SDF qui retrouvaient une adresse et une convivialité.
Évidemment, on dut se réhabituer à ne pas trouver de tout, tout le temps. Les denrées n'étaient pas disponibles en aussi grande quantité et il fallut réapprendre à faire durer les choses, à réparer ou à emprunter à la voisine en attendant le marché suivant. On fonctionnait suivant les saisons et insensiblement le rythme de vie changea aussi.
Libération 1
Qui a commencé ce mouvement ? Si on peut parler de mouvement ? Probablement eux ! D'abord, ils ont proposé du papier, à la place des billets et des pièces, pour payer. Ensuite, ils ont inventé une puce électronique et l'argent est devenu virtuel. Paiement par carte, paiement par virement, paiement par téléphone ensuite. Caisse automatique, ils ont gommé l'humain, l'échange réel, au profit du virtuel. Les jeux de marchande d'autrefois étaient parfaitement inutiles dorénavant, il n'y avait même plus besoin de réfléchir, de se rappeler des numéros, des codes, tout était automatique, désincarné, virtuel.
Puis ils ont créé des algorithmes pour savoir ce que les gens préféraient, et orienter leurs achats, pour qu'ils dépensent toujours plus, toujours beaucoup, pour devancer leurs moindres envies, leur éviter de réfléchir, comparer, analyser, critiquer, juste acheter, encore et encore.
Puis, ils ont augmenté les prix, d'abord des matières premières, c'était logique, rien n'est inépuisable. Puis, de tout le reste, insensiblement. Alors les gens ont commencé peu à peu à chercher des solutions alternatives. C'est là que tout a basculé, ils arrivaient encore à réfléchir par eux-mêmes. Malgré des années d'embrigadement scolaire, de nourriture télévisuelle insipide, de poisons dans leur nourriture, dans leur eau, dans leur environnement immédiat, avec la wifi, le bluetooth, la 4G, la 5G, ils arrivaient encore à réfléchir !
Il y avait plusieurs catégories de personnes "résistantes". Les réfractaires, ceux qui ne s'étaient mis à rien du tout, par peur, car ça les dépassait, c'était compliqué, au-delà de leurs compétences de terreux ou d'artisans, de manuels donc. Ils continuaient à envoyer des chèques, à faire des déclarations papier, à faire comme leurs parents avant eux, simple et clair. Même si on avait pris soin de virer peu à peu cette génération là.
Puis il y avait les idéalistes, qui voulaient plus d'authenticité dans leur vie, un contact direct avec la nature, soit pour raison de santé, soit par envie de simplicité, pour fuir la ville asphyxiante et son rythme effréné. Ils redécouvraient les producteurs locaux, les produits frais et consommés rapidement, qui n'ont pas transité par plusieurs pays et voyagé pendant plusieurs jours. Des produits anciens aussi, qui redonnent un goût à la vie, qui réveillent des sensations anciennes.
Enfin, il y avait les aventuriers, qui quittaient tout par recommencer une nouvelle vie indépendante. En tout cas, des ressources payantes : l'eau et l'électricité. Ils se jetaient avec courage dans cette nouvelle vie, autonome et exigeante, il fallait prévoir, anticiper, travailler la terre et s'organiser, mais c'était pour une vie meilleure, pour un avenir en lien avec la nature, préservé des principaux maux qu'on côtoie en général dans une vie connectée ordinaire : les écrans et ses pollutions.
Peu à peu, ils donnaient leurs solutions à d'autres, car manger mieux, c'est moins tomber malade, éviter le médecin, le pharmacien, le spécialiste, les analyses, être tranquille. Et leurs amis lançaient des recherches sur leur smartphone, leur ordi, leur tablette pour chercher les adresses, voir les prix sur les sites. Et ainsi, ils inondaient les algorithmes de nouvelles demandes.
Au début, les programmeurs ont mis en place une parade, ils ont trouvé les mêmes produits chez des grands distributeurs multinationaux à moindre coût et qui proposent en plus la livraison. Certains ont craqué et d'autres ont pris leurs voitures et se sont mis à rencontrer les gens, qui avaient des publicités d'autres personnes et ainsi, ils changèrent leurs habitudes.
Le bal
Il est presque midi
Le soleil luit
C'est l'heure du bal
Des oiseaux en rafale
Rapaces majestueux
Qui régalent les yeux
Légers sur les courants
De grandes courbes dessinant
Se jaugeant, il se frôlent
Qui de nous aura le plus beau vol
De droite de gauche
Un dessin ils ébauchent
La vie s'éveille
Comme les abeilles
Qui dansent devant ma cheminée
Pour tracer le chemin illuminé
Vers les corolles
Que Nature colore
De pollen pleines
Que précautionneusement elles ramènent
Le soleil luit
C'est l'heure du repas
La nourriture tend les bras.
Respecter la nature
A qui doit-on confier
Le travail quasi sacré
De protéger notre bonne terre.
Suis-je sa digne héritière ?
Si on supprime cette fleur
Invasive pâquerette
Pour y mettre une sœur
L'iris conte fleurette
Respecte-on la terre,
Est-on logique enfin ?
Virer une plante endémique,
Parlons donc un peu scientifique,
Pour introduire une plante
Modifiée, importée et géante
Respecte-on la terre,
Est-on logique enfin ?
Arroser tant et plus
Se plaindre de l'eau
Qui l'été n'est plus
Pour le jardin beau
Respecte-on la terre,
Est-ce logique enfin ?
Puis tondre à ras du sol
Tuant quelques insectes au vol
Voir l'herbe jaunir
Et contre le ciel rugir
Apprends d'abord la nature
Qui depuis des décennies endure
L'homme qui point n'obtempère
A ses injonctions répétées
Qui lance ça et là des déchets
Rejette ce qui lui déplait
A grands coups de produits
Que d'autres hommes lui ont appris
Reviens à ta connaissance ancestrale
Aux pratiques équitables
Qui donnent ta part
En laissant un tout petit peu
A celle qui est le départ
Et chéris-la de tous tes voeux.
Parole
Les amies vous disent
Mais vous ne comprenez pas
Les voix vous disent
Et vous n'entendez pas
Soudain, comme au sortir du bois
Aveuglée par la lumière
Comme pour la première fois
Tout s'éclaire
Le silence comme un refuge
Rétrécie dans les discussions
Qui ne sont que subterfuges
Sans vraie répercussion
Disparue pour sa famille
Quand il s'agit de soi
Noyer les autres avec des broutilles
Des événements en soie
Lumineuse
Et légère
Creuse
Avec œillères
Rien de stressant
Rien d'agaçant
Rien de troublant
Rien d'inquiétant
Rien de vrai
Car ça effraye
Une position bizarre, cependant
Qui peu à peu, vous met au ban
D'une société en rentre dedans
Où tout est noir ou bien blanc
Matin idéal par Zachary (Côte d'Ivoire)
Rayon chaud du soleil nouvellement levé, à l’extrémité de cette magnifique campagne câlinée de collines ; aspirant douceur d'herbes fraîches, de chorale d'oiseaux, de bêlements de moutons et beuglements de bovins.
A cette heure, quelques rares personnes se font entendre par leur passage dans les jardins noyés de roses.
Dans l'orbite, les yeux encore mourants.
Les paupières presque fermées.
A peine, sonne le réveil des parents, signal d'horloge des enfants, c'est la course vers la baignoire : nul ne veut être en retard.
Table dressée au petit coin habituel :
Café chaud nuagé de vapeur,
Petit pain doré,
Portion de fromage blanc,
Mon matin idéal ?
Mon matin idéal
N'est pas bousculé
N'est pas déclenché
Il est peut-être banal
Qui sait ?
Sentir la vie
Reprendre le dessus
Sentir la couette dessus
Se concentrer sur son ouie
Qui sait ?
J'aime ouvrir les volets
Entendre les oiseaux
Voir le ciel beau
Enfin être habillée
Qui sait ?
Même si ce rythme
Ne prévaut pas
Toute l'année
Il faut savourer
Et faire de petits pas
Et à la vie réserver son hymne.
Je le sais.
Etiquette
Faut-il ou non, classer,
Trier, différencier ?
Cela permet aux objets
D'avoir une place attitrée.
L'espace est mieux organisé,
La respiration est aisée,
On se sent dans un espace maîtrisé...
Aseptisé ?
De son âme débarrassé ?
Pas obligé.
Attention à l'excès,
Aux gens des étiquettes coller,
Séparer pour mieux régner
Une astuce souvent utilisée
La différence conserver
Et apprécier
Voilà le secret
Etre aligné
Avec son intimité
Joyeux bazar assumé
Soigneux rangement ordonné
Tout est bon au coeur équilibré
A l'esprit ouvert et apaisé
Car l'autre envisagé
C'est moi retrouvé
Nous avons tous une identité
Comme nous sommes nés
Et quand la vie nous allons quitter
-
Je te dois Mes plus beaux Fous-rires Et mes plus grands Soutiens Pour mes plus grandes Peines ou peurs. Je te dois Mes excuses Pour t'...
-
Les choses peuvent être figées Les choses peuvent être mobiles C'est toi qui décides Tu penses que tu es incapable de faire telle chose ...
-
Vous m'avez fait du mal, vous avez un temps fait vaciller mes croyances et ma détermination. Je veux croire que les personnes autour d...