Quel que soit le temps
S'il est supportable
Deux à trois fois par jour
Si c'est possible
L'on voit déambuler
Dans la rue
Calme
Deux frêles silhouettes
L'une grande
Élancée
Quoique voûtée
Aux pas de plus
En plus hésitants
Mais au rythme maintenu
L'autre
Plus massive
Et large
Basse aussi
Suit gentiment
La même cadence
Quoique
Quelque fois
Tente de s'échapper
De ci, de là
Mon voisin et sa chienne
Se baladent
Ainsi
Tous les jours
Lui paisible
Observant les voitures
Stationnées
Les façades
Qui ne bougent pas
Les champs qui changent
Elle, la truffe au vent
Tente de faire
Amie-amis
Avec les chats
Sur son passage
File suivre
Une odeur agréable
Mais revient docilement
Au côté de son maître
A la voix chevrotante
Mais ferme
Toujours souriants
Si on les interrompt
Quelques minutes
Vous accueillant de bises
Ou de câlins demandant
Caresses
Toujours optimistes
Prenant les choses comme elles viennent
Prompt à raconter
L'histoire du quartier
Heureux de côtoyer
La jeunesse
Heureux de pouvoir
marcher
Encore un peu.
Heureux de pouvoir
marcher
Encore un peu.
On attendrait presque une suite.....
RépondreSupprimeroui il y a un goût d'inachevé que je ne m'explique pas...
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