Que de souvenirs en te voyant
Bel été.
Tu pares les enfants
D'habits de fête
Pour une seule soirée ;
Tu me fais alors pleurer :
Voir ces petitous
Faire tant d'efforts
Pour plaire à leurs maîtres
Et maîtresses
Ainsi qu'à leur famille,
Cela m'émeut...
Peut-être aussi
Ai-je une pensée
Pour l'enfant que je ne suis plus,
Pour la maman qui ne voit plus
Ces spectacles
Et je les déguste
Et je pleure en public...
Mais aussi c'est le temps
Du regain d'amour
Les corps dénudés
Se redécouvrent
Et s'attirent.
Les terrasses désertées
Se regarnissent
Le temps coule plus longtemps
Et l'on oublie un peu le moment
Du coucher
Les règles, les restrictions...
C'est aussi l'époque
Des nuits difficiles
Des énervements
Des caprices
Des vacances passées
Du travail actuel
De la fatigue de l'année
Amassée
Bel été,
Tu me plais,
Même si je redoute tes rayons
Que ton bronzage aléatoire
Perdure trop longtemps,
Tu me plais...
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