Soleil, Soleil,
Tu chauffes trop !
Tel le Roi
Tu ne sais point
Raison garder !
Tu nous pousses à alléger
Notre vêture,
A observer
Les couleurs des fleurs...
Notre corps
Nous semble plus léger,
Et même plus beau
Dès qu'il a pris
Ta teinture.
Mais cependant
Tu chauffes trop !
Les voitures
Deviennent des grills,
Les terrasses
Des planchas
Où l'on grille
Jusqu'au soir.
A cause de toi,
On passe tout l'été
Dans le noir,
A la recherche du frais...
Même les nuits
Sont importunes...
Soleil, aimable astre,
Reprends-toi...
Certes nous faisons
Du mal à la Nature
Et notre comportement
Mérite surement
Tes reproches enflammés,
Mais pense aux anciens,
Aux enfants
Et permets qu'eux, au moins,
Puissent profiter
De la pataugeoire,
L'été...
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